Draft 2018 : Ce qu'il faut retenir

 

Mettons rapidement les choses au clair. Oui, le short de Trae Young a marqué les esprits, mais ici, pas de Fashion ni de Cristina Cordula, on va parler de choix, de jeunes pousses, de la draft qui a eu lieue ce jeudi soir !

 

Revenons donc sur quelques uns des évènements n’étant pas passés inaperçus lors de cette soirée très attendue par toute la planète NBA !

 

L’échange Luka Doncic - Trae Young : Deux carrières liées par un choix marketing ?

À première vue, cet échange peut paraître illogique, voir même complètement insensé du côté des Hawks, qui disposaient du troisième choix lors de cette draft, et, suite au choix logique des Suns concernant DeAndre Ayton, à l’impasse des Kings sur le prodige Slovène, lui préférant Marvin Bagley III, avaient donc la possibilité de choisir Luka Doncic.
Chose qui fut faite par Travis Schlenk et le front office des Hawks, pour ensuite le transférer contre Trae Young, choisi quand à lui par les Mavericks deux choix plus bas, les deux franchises s’étant visiblement mises d’accord sur le transfert au préalable. Atlanta reçoit donc, en plus du meilleur scoreur et passeur de la NCAA, un futur choix de draft protégé de Dallas. L’annonce est claire côté Hawks, on ressort le tank, Dennis Schroder ne semble plus être dans les plans de la franchise, et surtout, probablement le point le plus important dans la logique adoptée par la franchise, c’est la hype apportée par Trae Young sur lequel on souhaite capitaliser. Le jeune meneur semble être un des premiers fruits de l’évolution récente de la NBA, avec une capacité à scorer assez impressionnante, notamment de loin, ce qui devrait ramener un peu plus de personnes au sein de la Philips Arena. Les Hawks possèdent sur cette saison l’affluence moyenne la plus faible en NBA avec 14 409 personnes présentes selon ESPN. Un joueur comme Young peut remédier en partie à ce problème, ainsi qu’au problème plus global d’attraction de la franchise sur le moyen terme. Il ne faut tout de même pas oublier le talent intrinsèque du joueur, qui, si tout va bien, pourrait s’avérer être la première belle pièce de la reconstruction déjà bien amorcée par les Hawks.
 
Du côté des Mavericks, on peut aisément parler de la plus belle affaire de cette draft. Originellement prévu pour être dans le top 3, les Mavs manquèrent de chance puisque leur choix est tombé à la 5eme place suite à la loterie, rendant l’arrivée de Doncic un peu plus incroyable. L’arrière Slovène, ayant tout remporté en Europe à seulement 19 ans, se retrouve ainsi dans le Texas, au sein d’une franchise qui a peut-être enfin trouvé le digne successeur de Dirk Nowitzki. Un passage de flambeau assez symbolique par ailleurs, puisque qu’on parle du meilleur basketteur Européen de l’histoire qui laissera sa place au nouveau prodige du vieux continent. L’Allemand et le Slovène devraient cependant passer au moins une saison ensemble, le temps pour le jeune Luka de s’acclimater et d’apprendre auprès de l’un des plus grands, chaque jour. Il faut dire que l’ami Dirk fait déjà les choses bien puisqu’il aurait déjà suggéré qu’Holger Geschwindner, l’homme ayant appris au Wunderkind à shooter comme il le fait si bien, prenne en main le nouveau poulain des Mavs.
La hype revient au grand galop du côté de Dallas, Rick Carlisle doit être bien heureux de voir un tel talent intégrer son effectif, à n’en pas douter que le coach mettra tout en oeuvre pour faire fonctionner la belle paire que Doncic pourrait former avec Dennis Smith Jr sur le backcourt.
 
Voilà ainsi comment deux rookies se retrouvent liés par un échange, comme bien d’autres avant eux. Bien vite, les comparaisons, railleries et acclamations envers les deux joueurs et leurs franchises seront de sortie si Trae Young ou Luka Doncic ne sont pas si bons que prévu, ou si, au contraire, explosent tout sur leurs passages.
 

Michael Porter Jr, 14eme de draft : Les Clippers font l’impasse, Denver en profite !

 

 

En voilà un qui a dû en avoir plein le dos d’être snobé. Michael Porter Jr, annoncé comme incontestable 1er choix de cette draft l’été dernier, et encore annoncé dans le top 10 il y a peu, s’est blessé au dos et n’a quasiment pas joué de la saison en NCAA avec Missouri. Il faut donc bien reconnaître que, et ce malgré les qualités de scoring et de création de l’ailier, choisir un joueur qui n’a pas foulé les terrains depuis un an est un pari risqué, que visiblement, quelques franchises n’ont pas souhaité prendre, privilégiant un autre besoin ou prenant simplement un joueur à priori en mesure de produire tout de suite.

 

 

 

C’était sans compter les Denver Nuggets, qui ont vu le jeune prospect tomber jusqu’à eux, et se sont jetés sur lui. Un choix compréhensible puisque les Nuggets manquent de talent sur l’aile. Wilson Chandler ayant déjà bien atteint son plafond, il faut donc songer à renouveler le poste, ce qui est désormais chose faite. En tout cas, quasiment, puisqu’il faut tout de même que Porter revienne sur un terrain, et cela pourrait prendre plus de temps que prévu. Joe Kroenke, président de la franchise du Colorado, a indiqué à Marc J. Spears pour The Undisputed qu’il n’était pas certain de voir MPJ jouer en NBA la saison prochaine. En voyant aujourd’hui des joueurs comme Blake Griffin, et plus récemment le duo Ben Simmons-Joel Embiid qui ont connus cette situation, on ne peut que peut comprendre et approuver si une telle décision est prise. Qui plus est, les Nuggets ont tout de même terminer à un cheveu des Playoffs la saison dernière, il y a donc des raisons d’espérer mieux la saison prochaine du côté de Denver, avec ou sans Michael Porter Jr sur le terrain. Chose qui dépendra en partie de la free agency à venir.

 

 

 

Pour en finir avec le cas MPJ, parlons tout de même des Clippers, qui ont interrogés suite à cette draft. Autant, les inquiétudes autour de l’ancien de Missouri sont ce qu’elles sont, ne pas le choisir alors que vous possédiez les choix 12 et 13 pose définitivement question. Ceci n’étant aucunement un tacle envers Shaï-Gilgeous Alexandre et Jerome Robinson, mais aucun de ces joueurs ne semble convenir aux besoins de la franchise Californienne. Les Clippers sont déjà en possession de beaucoup de joueurs sur les extérieurs, et ajouter respectivement un meneur et un arrière demeure un drôle de choix, surtout quand, sur l’aile, ni Danilo Gallinari, ni Tobias Harris ne feront parti du plan de reconstruction sur le long terme.

Alors que l’on peut comprendre pourquoi Chicago, Cleveland, New-York et Philadelphie ont fait l’impasse, le choix de Jerry West et du front office des Angelinos ne fait pas l’unanimité.

Les Suns rayonnent au sommet de la draft : Ryan McDonough a eu le nez fin !

 

 

Il n’y a qu’une seule franchise qui peut contester aux Mavericks le titre d’équipe ayant la mieux draftée cette année, et cette franchise, c’est les Suns. Avec le premier choix, sans surprise, Phoenix choisit DeAndre Ayton, mais par la suite, un échange se met en place avec les Sixers, permettant l’acquisition de Mikal Bridges. Enfin, avec le 31eme choix, c’est Elie Okobo qui débarque.

 

 

 

Parlons un peu de ces trois joueurs qui auront définitivement une place de choix parmi l’effectif des Suns la saison prochaine, et commençons avec DeAndre Ayton.

 

Le pivot d’Arizona était déjà plus que pressenti pour atterrir à Phoenix, et sans surprise, c’est exactement ce qu’il s’est passé. Le fit est parfait, la franchise ayant besoin d’une présence dominante à l’intérieur, Alex Len ni Tyson Chandler ne faisant le boulot suffisamment bien jusque là. La raquette des Suns commence doucement à prendre forme avec ce nouvel ajout de choix, tournant d’ailleurs à 20 points et 11 rebonds de moyenne à l’université, puisque le poste 4 était bien fourni avec les jeunes Dragan Bender et Marquese Chriss.

 

La formation d’un axe principal Booker-Ayton est évidemment très alléchant, et bien que quelques comparaisons avec le duo Kobe-Shaq ont pu faire surface, laissons le temps au nouveau pivot des Suns de faire ses marques, car nous sommes encore loin de voir un duo aussi fort naître au sein des Suns.

 

Malgré ça, si l’on peut être à peu près certain d’une chose, c’est qu’Ayton sera en mesure d’impacter tout de suite sur le terrain au vu de ses qualités des deux côtés du terrain

 

Les Suns rayonnent au sommet de la draft : Ryan McDonough a eu le nez fin !

 

 

Il n’y a qu’une seule franchise qui peut contester aux Mavericks le titre d’équipe ayant la mieux draftée cette année, et cette franchise, c’est les Suns. Avec le premier choix, sans surprise, Phoenix choisit DeAndre Ayton, mais par la suite, un échange se met en place avec les Sixers, permettant l’acquisition de Mikal Bridges. Enfin, avec le 31eme choix, c’est Elie Okobo qui débarque.

 

 

 

Parlons un peu de ces trois joueurs qui auront définitivement une place de choix parmi l’effectif des Suns la saison prochaine, et commençons avec DeAndre Ayton.

 

Le pivot d’Arizona était déjà plus que pressenti pour atterrir à Phoenix, et sans surprise, c’est exactement ce qu’il s’est passé. Le fit est parfait, la franchise ayant besoin d’une présence dominante à l’intérieur, Alex Len ni Tyson Chandler ne faisant le boulot suffisamment bien jusque là. La raquette des Suns commence doucement à prendre forme avec ce nouvel ajout de choix, tournant d’ailleurs à 20 points et 11 rebonds de moyenne à l’université, puisque le poste 4 était bien fourni avec les jeunes Dragan Bender et Marquese Chriss.

 

La formation d’un axe principal Booker-Ayton est évidemment très alléchant, et bien que quelques comparaisons avec le duo Kobe-Shaq ont pu faire surface, laissons le temps au nouveau pivot des Suns de faire ses marques, car nous sommes encore loin de voir un duo aussi fort naître au sein des Suns.

Malgré ça, si l’on peut être à peu près certain d’une chose, c’est qu’Ayton sera en mesure d’impacter tout de suite sur le terrain au vu de ses qualités des deux côtés du terrain

 

Enchaînons avec celui que tout le monde voyait aux Sixers, du fait que sa mère travaille au sein de la franchise de Philadelphie, Mikal Bridges. L’ailier de Villanova, double champion NCAA en trois ans, possède déjà un bon lot d’expérience malgré ses 21 ans, chose qui ne fera pas de mal à une équipe de Phoenix encore très jeune. On parle ici d’un joueur au profil de 3&D qui débarque à Phoenix, auteur notamment de 17.7 points à 43% de loin lors de sa dernière saison universitaire, ce qui n’est pas rien. Au vu de ses 2m01, il n’est pas impossible de le voir évoluer au poste 2 en plus du poste 3, amenant une certaine versatilité sur l’aile, que ce soit derrière Devin Booker, TJ Warren ou Josh Jackson, ce qui est évidemment une très bonne nouvelle pour Igor Kokoškov, qui voit son futur effectif gagner en profondeur.

Pour ceux qui pourraient se demander en quoi un joueur comme Mikal Bridges possède déjà une certaine expérience en étant si jeune, c’est très simple. Un cursus universitaire de trois ans laisse le temps au joueur de s’améliorer, de développer son jeu et son Q.I basket avant de faire le grand saut. Prenez le cas de Malcolm Brogdon il y a deux ans, arrivant en NBA après quatre ans de Fac, et contribuant efficacement dès son entrée en NBA, devenant même rookie de l’année. On ne peut que souhaiter une première saison similaire à celle de Brogdon pour lui, ce qui serait, même sans un trophée au bout, une plus value de qualité pour Phoenix !

 

Enchaînons avec celui que tout le monde voyait aux Sixers, du fait que sa mère travaille au sein de la franchise de Philadelphie, Mikal Bridges. L’ailier de Villanova, double champion NCAA en trois ans, possède déjà un bon lot d’expérience malgré ses 21 ans, chose qui ne fera pas de mal à une équipe de Phoenix encore très jeune. On parle ici d’un joueur au profil de 3&D qui débarque à Phoenix, auteur notamment de 17.7 points à 43% de loin lors de sa dernière saison universitaire, ce qui n’est pas rien. Au vu de ses 2m01, il n’est pas impossible de le voir évoluer au poste 2 en plus du poste 3, amenant une certaine versatilité sur l’aile, que ce soit derrière Devin Booker, TJ Warren ou Josh Jackson, ce qui est évidemment une très bonne nouvelle pour Igor Kokoškov, qui voit son futur effectif gagner en profondeur.

Pour ceux qui pourraient se demander en quoi un joueur comme Mikal Bridges possède déjà une certaine expérience en étant si jeune, c’est très simple. Un cursus universitaire de trois ans laisse le temps au joueur de s’améliorer, de développer son jeu et son Q.I basket avant de faire le grand saut. Prenez le cas de Malcolm Brogdon il y a deux ans, arrivant en NBA après quatre ans de Fac, et contribuant efficacement dès son entrée en NBA, devenant même rookie de l’année. On ne peut que souhaiter une première saison similaire à celle de Brogdon pour lui, ce qui serait, même sans un trophée au bout, une plus value de qualité pour Phoenix !

Que dire de plus, si ce n’est un premier bravo ? Il faudra bien sûr attendre de voir ce que toutes ces jeunes pousses montreront sur le terrain, mais les choix sont intéressants et montrent que Phoenix, après avoir tanker très salement, semble prêt à prendre à nouveau la pente ascendante !

 

N’oublions pas d’ailleurs de mentionner George King, arrière venu de Colorado, choisit en 59eme position.

 

 

 

 

Pour finir, voici un petit tableau récapitulatif de ce premier tour de la draft 2018 :

 

 

Et voilà pour cet article récapitulatif sur la draft ! N’hésitez pas à nous dire quels autres choix ont retenus votre attention, en attendant, on se retrouve tout au long de l’été pour parler des divers mouvements et signatures qui continueront d’avoir lieu !